Aujourd'hui, on va parler de la colère des agriculteurs en Europe et pourquoi ils en veulent un peu à Bruxelles, la ville où se trouve le Parlement européen.
Imaginez-vous que des agriculteurs sont venus manifester devant le Parlement pour exprimer leur mécontentement.
Mais pourquoi sont-ils en colère?
Certains agriculteurs pensent que l'Union européenne (UE), dont Bruxelles est la capitale, ne les soutient pas assez. Ils disent que les aides financières ne sont pas suffisantes, et en plus, de nouvelles règles sur l'environnement compliquent leur travail. Ils se préoccupent de l'environnement, ils pensent que la pression est trop grande pour eux tout seuls.
L'UE donne de l'argent aux agriculteurs, mais certains disent que cela va diminuer à l'avenir.
En plus, de nouvelles règles environnementales demandent aux agriculteurs de changer certaines de leurs pratiques.
Par exemple, l'UE veut augmenter la part d'agriculture biologique de 10 % à 25 % d'ici 2030 et réduire l'utilisation de pesticides de moitié.
Ces règles s'ajoutent à celles des pays membres de l'UE. En France, une taxe sur un carburant utilisé par les agriculteurs est un problème, tandis qu'aux Pays-Bas et en Belgique, c'est une politique sur la réduction des émissions d'azote qui inquiète les agriculteurs.
En plus des règles internes, l'UE négocie des accords avec d'autres pays, comme le Mercosur en Amérique du Sud. Certains agriculteurs craignent que l'arrivée de produits sud-américains sur le marché européen les mette en concurrence.
Tout cela crée un grand défi pour les agriculteurs, surtout les plus petits. les agriculteurs ressentent une baisse de soutien et une augmentation des règles, et cela devient difficile à gérer.
L'expert Olivier de Schutter explique qu'il y a aussi des inquiétudes concernant l'adhésion de l'Ukraine à l'UE, car cela pourrait affecter les agriculteurs européens.
La colère des agriculteurs pourrait même influencer la politique en Europe, car les élections pour le Parlement européen approchent en juin. Certains politiciens se montrent solidaires des agriculteurs.
En fin de compte, les agriculteurs veulent que leurs préoccupations soient écoutées, et ils espèrent que les dirigeants européens comprendront leurs défis.
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